Un gros travail d’écriture qui a demandé  deux ans. J’ai tout rédigé et complété de nombreuses recherches , déclare Denis Danilo, qui a travaillé en lien avec son éditeur.  Stéphane Batigne a dû me freiner un peu pour rester dans le sujet des rues, reconnaît volontiers l’historien local qui aurait rapidement débordé avec passion.

Des informations glanées sur la commune

Depuis tout jeune, Denis Danilo a été  en contact avec beaucoup d’anciens Rochefortais. Dès 15 ans, j’ai recherché des réponses à mes questions. Je leur rendais visite avec mon album de cartes postales anciennes sous le bras. 

C’est ainsi qu’il glane des informations historiques sur la commune devenant peu à peu la mémoire de Rochefort. Au fil des pages de l’ouvrage et des rues qui défilent, les informations sont fouillées.  J’ai fait beaucoup de recherches, comme pour les Halles qui sont du début du XVIII^e siècle dans le cadre de la réorganisation de la place.  Petite par sa taille, Rochefort est riche en rues et venelles.  Certaines ne font que dix mètres de long.  Et les venelles ?  Ce ne sont pas vraiment des rues, il n’y a pas de façades et les portes donnent sur les jardins. 

La richesse d’un terroir

Des anecdotes parsèment l’ouvrage, comme celle du rocher de La Drouille.  Un rocher toboggan du côté de Pluherlin. De nombreux enfants y ont usé leur fond de culotte.